feminin feminisme feminisation

écoutant un débat public de France culture une intervenante répond à Romain gary:

Dans l’idée de féminin il y a un vrai piège. Parmi les féministes, celles qui utilisent le terme même de féminin sont souvent dans une logique différentialiste, elles prêtent une différence essentielle aux femmes par rapport aux hommes. C’est un cliché de parler de féminin mais c'est même dangereux politiquement : ce mythe d’une douceur qu’il s’agirait d’activer pourvu qu’on veuille bien se tourner vers un certain groupe, celui des femmes, est un processus d’enfermement dans une cage de verre. Pour moi le féminin résulte d’une incarcération du groupe des femmes dans un ordre de discours, de domptage des corps…  
Je voudrais renoncer à ce terme de féminin qui est aujourd’hui le résultat d’une longue histoire d’exploitation, pourquoi chercher à glorifier ça ?  
Estelle Ferrarese

A celui qui veut renouveler le genre politique en passant par une intensification de la responsabilité des femmes et leur prise du pouvoir ,elle oppose une vision marxiste du rôle des femmes

elle ne veut pas entendre parler d'une forme propre au féminin  de douceur mais prône un égalitarisme asexué ou il n existe aucune différence entre le monde masculin et féminin aucune singularité

ces propos m'ont profondément choqué et ont remis en question ma vision du féminin sans doute traditionnel mais qui offre une alternative à mes yeux à ce monopole masculin d'un pouvoir qui n'a jamais rien montré

je crois en cette douceur , pas nécessairement celle de la mère (quoique?) en ce singularisme sexué 

doit il déboucher sur une bienveillance "évidente" ,un effacement de l'autre en tant que femme autonome pensante ,"une" ,qui profiterait seulement à l'homme?je l'ai longtemps cru (la mère) puis une forme de désenchantement m'est apparu,presque comme un mensonge ,une violence 

et vint la perte des repères ,de la normalité des rapports homme /femme qui devaient etre canalisés seulement à mon profit

mon amour "respectueux" de cette femme provient d'un sentiment de vérité ,sincérité ne laissant plus la part belle à ce manichéisme omni présent qui me donnait une version du féminin qui m'était destiné presque comme un "du"