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lettres à ma psy
15 avril 2015

souffrir et progresser

paradoxe de la thérapie que vous entreprenez ,la notion de souffrance qui vous fait ,fera ..du bien

passer au crible de vos révélations vous sentez une boule au ventre , celle qui vous arrive sans prévenir faisant rejaillir d'autres souffrances passées enfouies dans votre mémoire dans votre corps que l'on croit oubliées mais qui ne sont que tues pour mieux vous faire mal des qu'on les chatouille comme cette dent que vous croyiez saine et que le dentiste explore créant un nouveau problème alors que le votre ,celui ressenti, était ailleurs ..consciemment

alors pourquoi avoir mal? vous espérez qu'en partageant avec votre psy la douleur sera divisée par deux , que c'est votre psy qui doit vous en débarrasser extraire la dent faire le vide ...mais pour y mettre quoi?

pourquoi ne pas poser cette question qui vous obsède"qu'est ce qui va mal chez moi?qu'est ce qui est tordu?vais je aller mieux après?

avoir été un enfant désiré pour remplacer celui décédé..vouloir le faire bien pour aider votre mère et partager la responsabilité de sa mort ;n'exister que pour réparer substituer vous privant de votre identité en construisant sur des ruines...oui cela fait toujours aussi mal

s'appitoyer?se noyer ou nager sans voir la cote?

 

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