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lettres à ma psy
28 mars 2016

analyse

tout est la :

 

En général, en théorie freudienne, on dit que si le patient tombe amoureux de son psy c’est que le transfert a été mal géré tant par le psy que par le patient. En fait faut vous dire que ça arrive assez rarement. Ca pourrait se régler si une fois amoureux le patient le disait à son psy. Mais en général dans ce cas là le patient s’obstine à aimer son psy en secret et persiste dans sa thérapie juste pour voir l’objet de son amour. Or lorsque le patient tombe amoureux de son psy, point de catastrophe. Le psy l’entend et en tient compte et l’analyse repart du transfert et de l’éventuel contre-transfert qui a pu amené à renforcer le transfert. Et si le psy ne se sent pas de taille, ce qui est son droit de reconnaître ses limites, il suggère fortement au patient de continuer sa thérapie avec un autre psy. C’est souvent le cas d’ailleurs même lorsque le psy est compétent, c’est que ce n’est pas facile de discuter de façon neutre face à quelqu’un qui vous regarde, vous parle et se comporte comme dans une relation amoureuse.

Il y a une autre situation -enfin pas tant que ça- à laquelle j’ai été confrontée. Dans ce cas le patient masculin s’aperçoit qu’il a toujours recherché sa mère dans ses compagnes (je vous passe les détails complexes) puis du fait de la psychothérapie il glisse vers la recherche de partenaires éloignées de la mère réelle. Il change de « type » de femmes à aimer. Ce qui est super. Sauf qu’en énonçant ce qu’il recherche désormais, il s’aperçoit que sa psy en face de lui correspond pas mal à sa nouvelle quête.  Le patient décide en fait de se tourner vers une mère bienveillante et idéale que représente la psy ! Le transfert fonctionne bien et il doit être analyser.

que faire?

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